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La haut de rue du Faubourg Saint-Denis, photo prise avec
Christine, speaker's
corner avril 2007
des messages suite
à la disparition de Christine
Exprimés oralement ou par téléphone,
entre amis et avec la famille de Christine, beaucoup de paroles pour
Christine, des pensées pour elle,
beaucoup d'affection pour elle, pour les amis, pour la famille
... et puis, des courriels
(extraits)
mise à jour du 2 février 2010
son monde de Paris 10e
Paule,
du centre social Aires
10
où Christine a
fait des permanences hebdomadaires d'écrivain public de fin
septembre jusque
mi-décembre
27 janvier 2010
(...)
Je voulais te dire combien j'ai apprécié
Christine pour le peu que je
l'aie connue. Lorsqu'elle est venue à Aires 10, j'ai
été absolument
ravie de voir qu'une personne de sa qualité nous rejoignait.
Malheureusement ce fut court.
La connaître a été un grand
privilège
(...)
Isabelle, du
centre social Aires 10
27 janvier 2010
Je suis désolée d'apprendre la mort de Christine,
mais je suis
heureuse que les derniers jours de sa vie aient pu être
accompagnés
dans le respect de sa personne et sa dignité humaine .
(...)
Samuel, de la rue du Faubourg Saint-Denis
26 janvier 2010
terrible, cette nouvelle à partager (...)
Christine je l'ai croisée de temps à autre, ici
ou là, par hasard sur
nos chemins militants et de voisinage
en mémoire la bienveillance de son beau regard intelligent,
ses yeux et
ses sourires complices,
sans pourtant que nous ayons jamais bien pris le temps d'approfondir ce
qui nous faisait nous sentir en connivence,
une évidence ? je m'attendrai toujours à la
croiser au coin de la rue,
ces relations là nous portent longtemps, elles sont d'une
nature
intérieure, que même la mort ne fait pas
disparaître,
du jour aux lendemains (qui chantent)
Gilles, du conseil de quartier
26 janvier 2010
(...)
Je
l'ai encore croisée juste vers Noël,
A quoi servent les voeux ?
Elle a toujours assez bien caché son état, et on
l'a toujours vu souriante.
Une vraie chic fille .
C'est triste,
on aura tous une pensée pour elle
ET merde, la rue de l'Echiquier va me sembler
bien morne, si
je ne croise plus son sourire.
(...)
Bernadette,
du groupe "Verdir" du conseil de quartier
27 janvier 2010
Cela m'a beaucoup secouée d'apprendre les derniers moments
de
Christine que j'appréciais beaucoup pour son
humanité et sa
gentillesse. Elle s'était proposée
très spontanément pour participer à
l'entretien des jardinières lors d'une
plénière de Conseil de quartier
à l'école rue du faubourg. Cela m'a permis
de la connaître et de
faire également ta connaissance puisque tu
étais son amie proche.
Elle m'avait parlé de sa maladie il y a un peu plus de six
mois, sans
la nommer, mais j'ai bien imaginé sa
gravité. J'ai compris aussi
qu'elle avait besoin de prendre du recul et de s'occuper de sa
santé,
sans autre obligation, lorsqu'elle a renoncé à
l'entretien de la
jardinière rue de Metz, qu'elle a assuré avec
beaucoup de constance et
ce n'est pas peu dire dans ce lieu difficile.
(...) Ne sachant pas où ni comment elle sera
enterrée, dis-moi si je peux
participer à offrir quelque chose avec des personnes du
quartier.
Jean-Louis,
du 7 rue d'Enghien
28 janvier 2010
Merci d'avoir diffusé largement l'annonce de la mort de
Christine. (...) Nous en avons parlé, bien sûr, en
équipe d'animation du quartier, hier. (...)
La chère
"voisine
du dessus", au 7 rue d'Enghien,
va beaucoup nous manquer. Dès notre arrivée, il y
a cinq ans, elle nous a aidés
à comprendre cet immeuble où tout le monde se
tutoyait. Avec sa franchise, son exigence, son souci de la
clarté, de l'équité, elle appelait de
ses voeux la "mise à plat" de situations devenues
confuses. Ce qui, heureusement, a été
possible, restaurant par là-même un
plaisir d'être ensemble exceptionnel, dans notre
immeuble. Et ce plaisir partagé avec elle va nous manquer...
Vont nous manquer
sa voix
forte, ses rires, nos repas
à trois à la Chandelle verte -
sa simplicité à partager avec nous deux
l'histoire de sa vie, et ses différents épisodes,
vie bien assumée, quelques regrets certes mais peu... Bien
"vécue" au total, à l'heure du regard sur le
chemin parcouru, la lucidité totale et, finalement, l'envie
de reprendre la rédaction de sa thèse puisque les
analyses...
Ah ! Les
analyses... J'ai
croisé Christine dans
le passage Brady, un certain lundi, je crois, se
précipitant à l'hôpital avec ses
analyses "catastrophiques", la pommette bleue, ne pouvant retenir ses
larmes. En nous embrassant, nous savions que nous ne nous reverrions
plus rue d'Enghien...
ses autres mondes, des amis
Anne
26 janvier 2010 (...)
Je suis désolée de voir partir une si belle amie
(...)
Blandine
27 janvier 2010 (...)
la photo de Christine, c'est
vraiment elle.
Annick
27 janvier 2010
je suis sincèrement attristée... Elle semble
s'être battue longtemps et courageusement.
Françoise
28 janvier 2010
(...)
Je penserai bien à vous demain et à Christine.
Il me semble qu’elle vous a laissé plein de bonnes
choses d’elle à
garder précieusement après son départ,
mais c’est dur quand même !
Miriam
2 février 2010
(...)
je garde son sourire, et notre conversation
au Musée de l'Art
Moderne après Noël. elle était si
sereine, elle faisait des plans, me raccontait
un peu ce qu'elle faisait.
je la connaissait peu, mais j'aimais beaucoup la voir.
je ne pouvais pas être là, dans le dernier hommage
à elle.
je pense à vous tous et beaucoup à elle et
à son sourire...
elle va nous manquer...
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